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La Directrice Financière a souligné les difficultés rencontrées dans l’élaboration du budget ordinaire !
Budget 2025 : un équilibre fragile pour Genappe
Lors du dernier conseil communal, Vincent Girboux, Chef de Groupe Be Genappe, a pris la parole pour analyser le budget 2025 et souligner plusieurs points d’inquiétude concernant la gestion financière de la Ville. Si des investissements majeurs sont prévus, la dépendance aux emprunts et la baisse des subsides suscitent de nombreuses interrogations.
Des investissements significatifs mais financés à crédit
Le budget 2025 prévoit plusieurs projets d’envergure, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’éducation et du logement. Parmi les principales dépenses :
- Voiries et aménagements urbains : 450.000 € pour l’entretien des routes et 500.000 € pour l’aménagement du Parc de la Dyle.
- Éducation et enfance : 1,5 million d’euros pour la crèche Pavé Saint Joseph, mais des doutes persistent sur le financement du personnel.
- Urbanisme et logement : 602.000€ pour les travaux du Parcours Urbain et 75.000€ pour la révision du plan de secteur de la Sucrerie.
Ces investissements, bien que nécessaires, sont financés en grande partie par des emprunts (3,2 millions d’euros) et par des prélèvements sur les fonds de réserve. Les subsides, quant à eux, ne représentent que 30% du budget extraordinaire, un taux bien inférieur à la moyenne du Brabant wallon (60%).
Une dépendance accrue aux financements externes
Be Genappe s’inquiète du faible taux de subsides obtenus, qui ne couvrent qu’un tiers du budget extraordinaire. Cette situation résulte en partie d’une baisse des financements accessibles et de l’absence de certains subsides essentiels. Par exemple, les travaux de rénovation de l’école primaire de Bousval, comprenant le remplacement de la toiture, l’isolation et le changement des châssis, ont été reportés faute d’une confirmation de l’aide attendue via l’appel à projet UREBA extraordinaire. De même, l’école de Baisy-Thy attend toujours une réponse à son appel à projet de rénovation dans le cadre d’UREBA exceptionnel vague 3. Ce manque de visibilité sur les financements entrave la planification et ralentit les investissements nécessaires pour la commune.
Une gestion budgétaire préoccupante
La Directrice Financière de la Ville a souligné les difficultés rencontrées dans l’élaboration du budget ordinaire, en raison des indexations salariales et du turn-over du personnel, entraînant des coûts supplémentaires. Par ailleurs, certaines dépenses de transfert, comme la dotation au CPAS, risquent d’exploser dans les prochaines années, avec une prévision de 500.000 € supplémentaires d’ici 2030.
Autre point de préoccupation : la forte réduction des provisions budgétaires. Sur les 1.080.142,89 € disponibles après la deuxième modification budgétaire de 2024, 920.609,61 € ont déjà été consommés. Sans provisions et sans crédit spécial, la Ville ferait face à un déficit structurel de 6%.
Be Genappe demande des actions concrètes
Face à cette situation inquiétante, Be Genappe appelle à des décisions fortes sans pour autant alourdir la fiscalité locale. Le groupe demande :
- Un audit indépendant du budget par le CRAC et la Région wallonne, afin d’obtenir une analyse objective de la situation financière.
- Un plan d’optimisation des dépenses, pour éviter une dérive financière qui compromettrait l’avenir de Genappe.
Be Genappe réaffirme son engagement pour une gestion rigoureuse et responsable des finances communales, afin d’assurer un développement équilibré et durable de la Ville.
Je vous invite à lire l’article du journal L’avenir et à consulter les documents légaux du Budget 2025 de la Ville de Genappe.
Annexes (fichiers PDF)
- Rapport de la commission budgétaire
- Budget ordinaire 2025
- Budget extraordinaire 2025
- Cahier explicatif des investissements 2025
