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Des irrégularités bien réelles et préoccupantes pour la démocratie !
Les requérants du groupe Be Genappe tiennent à réagir aux affirmations contenues dans l'article relatif à la décision du Conseil d'État concernant les élections communales du 13 octobre 2024. Le droit de réponse, développé, ci-dessous a été publié le 11 février 2025 dans le journal l'Avenir BW.
Une démarche pour la démocratie et pour la transparence
Contrairement aux accusations portées par la liste MR-Les Engagés, notre démarche n'a jamais eu pour objectif d'instrumentaliser la justice ni de semer le doute sur le processus électoral. Nos recours ont été motivés par un souci de transparence et d'équité, fondements de toute démocratie digne de ce nom.
Des irrégularités bien réelles
Le rapport de l'Auditorat et l'arrêt du Conseil d'État ne signifient pas que toutes les pratiques observées soient conformes aux règles électorales. Nos recours s'appuyaient sur des faits concrets et documentés, notamment :
- Des urnes non scellées correctement à leur arrivée au bureau de dépouillement, ce qui a été consigné dans le procès-verbal grâce à l'insistance de notre témoin.
- Des bulletins de vote dont l'origine était incertaine en raison de l'absence de cachets réglementaires.
- 39 certificats médicaux justifiant des procurations ont été détruits sans explication, entraînant autant de procurations irrégulières, comme l'a reconnu le Service public de Wallonie. Un nombre similaire de bulletins ont du être écartés également pour des procurations irrégulières.
- Des pratiques douteuses en matière de dépenses électorales et de communication, incluant le dépassement de budgets et l'utilisation de ressources publiques à des fins électorales.
Ces éléments ne sont ni "rocambolesques" ni "affligeants", mais bien des faits concrets qui méritaient une analyse approfondie.
Une procédure assumée par sens des responsabilités
Nous avons choisi de mener ces recours dans l'intérêt de la démocratie locale et non par esprit de revanche. Nous avons d'ailleurs volontairement évité toute communication publique avant la décision du Conseil d'État afin de ne pas influencer la procédure. Les frais de procédure ont été assumés par les requérants dans ce recours en réformation de la décision du Collège des Élections locales. Le choix d’intervenir via un bureau d’avocat prestigieux, et les coût qui en découlent, n’était pas obligatoire et appartient à Stéphanie Bury et Gérard Couronné.
Un combat pour une gouvernance transparente
Si la justice a estimé que ces irrégularités ne justifiaient pas l'annulation du scrutin, elles demeurent néanmoins réelles et préoccupantes. Il est inacceptable que la majorité minimise ces faits en les tournant en dérision. La démocratie exige vigilance et responsabilité.
Nous respectons la décisions du Conseil d'état mais nous restons mobilisés pour une gouvernance locale intègre et transparente, et nous continuerons à défendre les principes d'équité électorale et de justice.
Pour les requérants de la liste Be Genappe,
Vincent GIRBOUX
Les requérants du groupe Be Genappe tiennent à réagir aux affirmations contenues dans l'article relatif à la décision du Conseil d'État concernant les élections communales du 13 octobre 2024. Ce droit de réponse, développé ci-dessous, a été publié par le journal l'Avenir BW le 11 février 2025.
Une démarche pour la démocratie et pour la transparence
Contrairement aux accusations portées par la liste MR-Les Engagés, notre démarche n'a jamais eu pour objectif d'instrumentaliser la justice ni de semer le doute sur le processus électoral. Nos recours ont été motivés par un souci de transparence et d'équité, fondements de toute démocratie digne de ce nom.
Des irrégularités bien réelles
Le rapport de l'Auditorat et l'arrêt du Conseil d'État ne signifient pas que toutes les pratiques observées soient conformes aux règles électorales. Nos recours s'appuyaient sur des faits concrets et documentés, notamment :
- Des urnes non scellées correctement à leur arrivée au bureau de dépouillement, ce qui a été consigné dans le procès-verbal grâce à l'insistance de notre témoin.
- Des bulletins de vote dont l'origine était incertaine en raison de l'absence de cachets réglementaires.
- 39 certificats médicaux justifiant des procurations ont été détruits sans explication, entraînant autant de procurations irrégulières, comme l'a reconnu le Service public de Wallonie. Un nombre similaire de bulletins ont du être écartés également pour des procurations irrégulières.
- Des pratiques douteuses en matière de dépenses électorales et de communication, incluant le dépassement de budgets et l'utilisation de ressources publiques à des fins électorales.
Ces éléments ne sont ni "rocambolesques" ni "affligeants", mais bien des faits concrets qui méritaient une analyse approfondie.
Une procédure assumée par sens des responsabilités
Nous avons choisi de mener ces recours dans l'intérêt de la démocratie locale et non par esprit de revanche. Nous avons d'ailleurs volontairement évité toute communication publique avant la décision du Conseil d'État afin de ne pas influencer la procédure. Les frais de procédure ont été assumés par les requérants dans ce recours en réformation de la décision du Collège des Élections locales. Le choix d’intervenir via un bureau d’avocat prestigieux, et les coût qui en découlent, n’était pas obligatoire et appartient à Stéphanie Bury et Gérard Couronné.
Un combat pour une gouvernance transparente
Si la justice a estimé que ces irrégularités ne justifiaient pas l'annulation du scrutin, elles demeurent néanmoins réelles et préoccupantes. Il est inacceptable que la majorité minimise ces faits en les tournant en dérision. La démocratie exige vigilance et responsabilité.
Nous respectons la décisions du Conseil d'état mais nous restons mobilisés pour une gouvernance locale intègre et transparente, et nous continuerons à défendre les principes d'équité électorale et de justice.
Pour les requérants de la liste Be Genappe,
Vincent GIRBOUX
