En conférence de presse

Communales 2024 : A Genappe, la liste de Vincent Girboux
promet de faire "Autrement mieux"

A Genappe, l’élection tiendra probablement pour l’essentiel du duel entre deux libéraux, Gérard Couronné et Vincent Girboux. Ils ont commencé à croiser le fer il y a plusieurs mois déjà et en cette rentrée, leurs formations respectives se mettent en ordre de bataille. Hier, c'était au tour de "Be Genappe", le mouvement lancé cet été par Vincent Girboux de présenter sa liste et son programme.

Un fauteuil pour deux
Si "Be Genappe" existe, c'est bien parce que Gérard Couronné a évincé le président du CPAS de la liste MR-Les Engagés en mai dernier, le jugeant déloyal à son encontre, après des plaintes déposées contre lui par Vincent Girboux. Impossible pour les deux hommes de faire campagne côte à côte .

Début juillet, Vincent Girboux lance donc son propre mouvement, "Be Genappe", qualifié de "citoyen, libéral et progressiste". Libéral, parce que les membres fondateurs sont des mandataires du MR, progressiste car il accueille aussi des personnalités de gauche et des citoyens issus d'horizons divers. Début juillet, Raedha Kabir, le président de la section locale du parti socialiste et par ailleurs conseiller au CPAS annonce effectivement que les socialistes de l'entité ont décidé de rejoindre la liste.

Pragmatisme et transparence
Cette nouvelle formation se situe au centre droit et elle est davantage pragmatique qu'idéologique. Elle rassemble des personnalités issues de bords différents autour d'une série de projets concrets: garantir la transparence des procédures administratives, s'atteler à la rénovation du site de la Sucrerie, réaliser le parc artisanal, rénover la rue de Charleroi etc... Comment ? En agrégeant les compétences des uns et des autres et en faisant confiance à l'intelligence collective, dans le respect des opinions de chacun.

Ce n'est pas un mystère, Vincent Girboux entend clairement tourner la page des années " Couronné" et de ses 6 mandats consécutifs. La commune dit-il a besoin de sang neuf et d'un mode de gouvernance moderne avec une équipe capable de résultats. Et il ne s'agit pas d'une lutte d'ego poursuit-il, s'il souhaite devenir bourgmestre, c'est bien pour avoir les moyens de concrétiser des projets pour les citoyens, ce n'est pas une fin en soi.

En 2018, il avait enregistré le second score des voix de préférence et il y croit. Il se voit même au coude à coude avec l'actuel bourgmestre, lequel est tout aussi confiant. Au soir du scrutin, ce sont peut-être les Ecolos qui seront les faiseurs de roi.

Véronique Fouya

Ecouter le reportage : de la RTBF