Habitant à Genappe depuis ma naissance, à quelques escapades près, je vois depuis mes presque 60 ans ma commune évoluer, changer, se vêtir et se dévêtir. Elle s’est vêtue de propretés, de parcs et de fleurs, d’activités culturelles, de belles personnes et de caractères qui l’ont faite bouger. Elle s’est dévêtue de commerces, de convivialité, de joie de vivre, d’habitations accessibles à tous. La petite bourgade industrielle et commerciale bordée de ses grands villages agricoles, tous pétillants de ducasses et de petits commerces, est devenue un centre administratif froid bordé de villages dortoir.

L’horloge ne tourne pas en arrière, évidemment. Mais pourquoi ne pas préserver les bonnes choses qui nous ont été données, les améliorer, et essayer de rendre possible à tous nos concitoyens l’accès à un logement digne? Pourquoi ne pas mettre en place les conditions pour le retour du petit commerce? Pourquoi ne pas être ambitieux sur la mobilité, qu’elle soit douce ou traditionnelle, sans les opposer pour autant?
C’est pour toutes ces raisons que je crois en Be Genappe et son regard neuf autant qu’expérimenté.
Qui je suis? Un habitant d’une ancienne famille de Glabais qui d’école en buisson, s’est empli d’histoire et d’algorithmes et qui maintenant rêve de citoyenneté et de bienveillance.